Steven Burke, artiste invité

Chaque saison, Bask in the Sun collabore avec des artistes pour sa série de tees shirts imprimés. Pour notre collection printemps été 2016, Steven Burke aussi connu sous le pseudo Lucky Left Hand signe un dessin original décliné sur une série de produits. L’occasion de lui poser quelques questions.

En quelques mots. Qui es tu ? D’ou viens tu ?
Steven Burke, designer graphique. Je suis né en Allemagne et j’ai pas mal déménagé entre ce pays et la France jusqu’à ma majorité, avant d’atterrir à Bordeaux. Je suis resté là pour faire mes études en communication visuelle et je vis maintenant dans les Landes à Seignosse.

Il parait que tu as travaillé avec Takashi Murakami. Dans quel contexte ?
Oui, ça fait un bail, j’ai travaillé pour lui dans son atelier de NewYork en 2003 en opérant sur plusieurs de ses toiles.

Qu’as-tu appris à son contact ?
Beaucoup de choses, entre autres une grande rigueur, de la dextérité, et une vision très large des arts appliqués.

On t’as vu peindre sur des troncs d’arbres, des fauteuils, des casques ou des portières de voiture. Est-ce le support qui t’inspire un dessin et un message ou l’inverse ?
Cela dépend, mais c’est souvent l’objet qui me guide. J’ai besoin d’avoir une certaine légitimité dans mes oeuvres, un lien de cause à effet, j’écoute donc l’objet pour savoir ce qu’il a à dire et j’essaye d’y répondre et d’aller dans son sens.

Tes dessins sont accompagnés de messages. Tu as le sentiment qu’un dessin seul ne suffirait pas ?
Si, un dessin peut à mon sens se suffire à lui même, mais c’est vrai que je rajoute souvent un message, ça doit être un réflexe professionnel de communiquant.

Ton nouveau projet s’appelle Fleurke. De quoi s’agit-il ?
Nous avons envie avec ma femme de développer des produits artisanaux en séries limitées, nous en sommes encore au début et le projet évoluera suivant nos envies, je ne peux pas t’en dire beaucoup plus pour l’instant 😉

steven_burke-4

Enfin, que représente le dessin réalisé pour Bask in the Sun ?
Il n’a pas de sens précis, et c’est ce qui me plaît en lui. Je suis satisfait d’un dessin lorsque j’ai réussi à transmettre mon intention de départ et que, au final, il peut se doter de plusieurs significations, souvent subjectives. Pour ce dessin là, mon intention était de souligner la chance que j’ai d’avoir rencontrer Fanny, ma compagne, et le bonheur qui en découle.

RETOUR